Le copropriétaire de la ferme Wera de Waterville, M. Martin Bergeron, a accueilli favorablement la canicule du début de semaine, qui a permis de compenser le manque d’ensoleillement causé par les fortes pluies des dernières semaines. Résultat : la saison a commencé au même moment que l’an dernier.

Grâce à la diversité des variétés cultivées, M. Bergeron estime pouvoir offrir des fraises locales aux clients de son célèbre camion rouge jusqu’à la fin juillet.

 

La ferme parvient généralement à éviter les pertes. Elle réussit à écouler ses fruits au kiosque du célèbre camion rouge en bordure de route, sauf lorsque ceux-ci n’ont pas été récoltés par les cueilleurs.

 

Cette année, trois travailleurs étrangers venus du Guatemala prêtent main-forte à l’équipe tout l’été, en plus d’étudiants et de travailleurs africains qui participent à la récolte.

M. Wera, l’ancien propriétaire de la ferme, vient encore ici et là « faire son tour » pour soutenir et encourager les copropriétaires.

Il en profite aussi pour transmettre un peu d’histoire en partageant ses anecdotes. Il se souvenait qu’autrefois, il n’était pas rare de voir des factures de fraises atteignant 1000 $ à la caisse, à quelques reprises durant l’été. Aujourd’hui, M. Bergeron estime que les plus grosses factures d’autocueilleurs tournent plutôt autour de 300 $.

 

Selon le maraîcher, les fraises du Québec sont beaucoup plus goûteuses que celles provenant de l’étranger, qui sont souvent cueillies vertes directement dans les champs.

Comme les copropriétaires jugent que la saison s’annonce bonne, ils ont choisi de ne pas augmenter leurs prix par rapport à l’année dernière. Leur objectif est de permettre à tous de profiter de fraises locales, dans un esprit gagnant-gagnant.