C’est fait ! Le cinéma sur grand écran est de retour à Coaticook. La date du vendredi 7 juin demeurera mémorable dans l’esprit de bien des gens. Les propriétaires, Jacques Foisy et Steve Roy, étaient emballés d’accueillir les premiers cinéphiles, vendredi après-midi. Après 42 ans d’absence, le cinéma revient en force chez-nous. Le propriétaire Jacques Foisy était enchanté de cette grande première avec un film (Des hommes, la nuit) entièrement conceptualisé en Estrie, par des gens de l’Estrie, avec des acteurs de l’Estrie. Jacques Foisy est un grand amant du cinéma, et ce, depuis des décennies. C’est lui qui, dans les années 1980, a lancé la Maison du Cinéma à Sherbrooke. Dans son esprit, le cinéma représente un agréable divertissement pour des gens de tous âges. Pour lui, aller au cinéma représente une sortie de luxe…à bon marché. Tout au long de ses années dans le milieu du cinéma, Jacques Foisy a toujours insisté pour que le prix d’entrée au cinéma soit inférieur au salaire minimum. Et notre homme promet que le Cinéma Coaticook offrira les meilleurs prix en Estrie. Lors de sa brève allocution, Jacques Foisy a mentionné avoir bénéficié d’un appui de tous les instants du maire de Coaticook, Simon Madore, et de la directrice générale de Rues Principales, Julie Favreau. Selon lui, c’est la volonté du milieu d’avoir sa salle de cinéma qui l’a convaincu d’aller de l’avant avec un investissement de 800 000 $. En l’absence du maire de Coaticook, c’est la conseillère responsable des dossiers reliés à la culture, Sylvianne Ferland, qui a pris la parole. Enfin, on l’a, s’est-elle exclamée. Cette ouverture officielle, comme c’est la coutume, a été précédée d’une traditionnelle coupure de ruban à l’entrée de la salle. Outre les propriétaires, Jacques Foisy et Steve Roy, on aperçoit également la ministre (Revenu), Marie-Claude Bibeau, la conseillère municipale, Sylvianne Ferland et le réalisateur du film, Des hommes, la nuit, Anh Minh Truong .
CINÉMA COATICOOK: UNE SORTIE DE LUXE…À BON MARCHÉ
Lorsqu’il était gamin, il voulait comme tous les p’tits Québécois devenir un joueur de hockey. Mais quelques bonnes mises en échec sévères l'ont vite ramené à une réalité implacable. Il lui fallait penser à un plan B. Il a donc commencé à rêver à une carrière de journaliste sportif. Finalement, il a atteint son objectif, mais il ne s'est pas limité aux sports.
Dès ses 21 ans, soit en 1983, il débute au journal Le Progrès à titre de journaliste. Quelques années plus tard, il accepte un poste de correspondant pour Coaticook au quotidien La Tribune de Sherbrooke.
En 1992, le poste de rédacteur en chef du journal Le Progrès se libère et il succède à Lauréat Bélanger. Cette aventure s'échelonne sur une période 17 ans. Par la suite, il est successivement journaliste au Journal de Magog (Québecor) et au Journal de Sherbrooke (Québecor).
En 2017, il effectue un léger tournant en tentant l’expérience de la radio à CIGN FM. Il découvre alors un médium intéressant qui fait appel à l’instantanéité et au travail d’équipe. Ce média lui permet d’informer, de raconter, de vulgariser et de divertir.
Chanson qu’il pourrait écouter en boucle, encore et encore: Si Dieu existe, Claude Dubois