Selon une récente compilation dans le domaine municipal, un élu sur dix  a démissionné de son poste depuis les élections de 2021 au Québec. C’est une augmentation de 41 % par rapport à l’année 2019.  Selon le président de la Fédération québécoise des municipalités, Jacques Demers, plusieurs facteurs expliquent cette importante hausse de démissions.  L’ampleur de la tâche et la complexité de certains dossiers poussent fréquemment des élus à reconsidérer leur décision de s’être lancé en politique.  Surtout dans les plus petites localités, alors que les élus reçoivent un salaire très peu élevé, mais qui doivent néanmoins consacrer passablement d’heures. Et c’est sans compter, bien sûr, la montée radicale des critiques sur les réseaux sociaux. Jacques Demers y va aussi d’une observation qui mérite réflexion. Il estime que les réseaux sociaux véhiculent des faussetés et contribuent à la désinformation, et ce, particulièrement dans les régions qui ont assisté à la fermeture de médias locaux.