Sans jeter de pierres à qui que ce soit, comme il le dit, il est prêt à assumer une part de la responsabilité, mais il insiste sur le fait que la situation doit avancer plus rapidement. La municipalité a souvent tenté de faire avancer le projet de nouveaux puits, mais des demandes de tests et de lourdeurs administratives s’ajoutaient à chaque fois qu’ils pensaient se rapprocher du but.

Et ce n’est pas parce que les citoyens en font une mauvaise utilisation, selon M. Marion.

Les puits sont trop souvent à sec, ou bien ils frôlent le fond, même pendant les périodes normales de l’été. Alors qu’une sécheresse affecte l’Estrie, la municipalité de Sutton vit une situation similaire, où elle doit également faire appel à des camions-citernes pour remplir son réservoir d’eau.

Des camions-citernes doivent intervenir lors des périodes de sécheresse, une solution temporaire qui, selon lui, a assez duré.  Par exemple, M. Marion précise que les deux camions livrés la semaine dernière devraient fournir de l’eau pour environ une semaine et demie, malgré une consommation raisonnable des habitants. L’accès à l’eau demeure le principal défi de la municipalité.

Chaque transport de 40 000 litres coûte 1 000 $, ce qui permet de remplir environ un quart du réservoir.

Le maire explique que tant que le problème d’accès à l’eau potable ne sera pas réglé, le cœur du village ne pourra pas s’agrandir. Il est impossible d’imaginer attirer de nouveaux citoyens ou d’initier un quelconque développement dans une situation pareille, selon M. Marion.

Le maire indique en faire une priorité dès cet automne, afin que des tests soient réalisés pour évaluer les nouvelles possibilités de sources.

La municipalité est propriétaire d’un terrain derrière l’église. Le maire espère y trouver une source suffisante pour la construction de deux ou trois nouveaux puits, si nécessaire.

Photos : Claudia Ferland