Une autre séance d’information sur un éventuel projet d’éoliennes dans la MRC de Coaticook, a eu lieu, samedi dernier à Saint-Herménégilde. Comme ce fut le cas à Saint-Malo, il y a quelques jours, les gens présents dans la salle ont eu l’opportunité d’exprimer leurs appréhensions et de poser des questions. Si des gens estiment ne pas avoir obtenu des réponses satisfaisantes à leurs questions, d’autres mentionnent qu’ils savent désormais à quoi s’en tenir pour les prochaines étapes de ce processus. Ces séances d’information, comme l’explique le préfet, Bernard Marion, consiste justement à présenter le projet dans son ensemble. Les commentaires entendus sont recueillis et devraient orienter ceux qui auront à rédiger un document final sur  le degré d’acceptabilité  sociale des localités principalement touchées par la présence éventuelle d’éoliennes sur le territoire. Le préfet de la MRC a confié à CIGN FM qu’il est parfois pointé du doigt comme étant un promoteur de ce projet dans la région.  M. Marion se défend bien de faire la promotion des éoliennes et d’encourager les gens à aller dans cette direction.  Mais il croit cependant qu’un exercice de compréhension et de communication se doit d’abord d’être fait. Par la suite, les principaux intéressés seront en mesure de prendre la meilleure décision, dans les intérêts des populations concernées. En bout de ligne, les promoteurs du projet (l’entreprise privée et le gouvernement)  devront logiquement tenir compte du principe d’acceptabilité sociale.  Si tous les maires, les conseils municipaux et la majorité des citoyens des localités concernées rejettent systématiquement le développement d’éoliennes, et ce, malgré des compensations financières aux municipalités et propriétaires terriens, le projet sera vraisemblablement annulé.  Il faut savoir que de nombreuses régions ont été ciblées pour l’implantation d’éoliennes au Québec.  Si des régions manifestent de façon claire et nette leur opposition, les promoteurs vont  mettre une croix sur ces secteurs, pour se concentrer vers les régions qui seront en accord.  À la base, explique Bernard Marion, c’est un grand projet communautaire. Il revient à la population des localités concernées de se positionner.  En faveur ou non.