Une autre séance d’information sur un éventuel projet d’éoliennes dans la MRC de Coaticook, a eu lieu, samedi dernier à Saint-Herménégilde. Comme ce fut le cas à Saint-Malo, il y a quelques jours, les gens présents dans la salle ont eu l’opportunité d’exprimer leurs appréhensions et de poser des questions. Si des gens estiment ne pas avoir obtenu des réponses satisfaisantes à leurs questions, d’autres mentionnent qu’ils savent désormais à quoi s’en tenir pour les prochaines étapes de ce processus. Ces séances d’information, comme l’explique le préfet, Bernard Marion, consiste justement à présenter le projet dans son ensemble. Les commentaires entendus sont recueillis et devraient orienter ceux qui auront à rédiger un document final sur le degré d’acceptabilité sociale des localités principalement touchées par la présence éventuelle d’éoliennes sur le territoire. Le préfet de la MRC a confié à CIGN FM qu’il est parfois pointé du doigt comme étant un promoteur de ce projet dans la région. M. Marion se défend bien de faire la promotion des éoliennes et d’encourager les gens à aller dans cette direction. Mais il croit cependant qu’un exercice de compréhension et de communication se doit d’abord d’être fait. Par la suite, les principaux intéressés seront en mesure de prendre la meilleure décision, dans les intérêts des populations concernées. En bout de ligne, les promoteurs du projet (l’entreprise privée et le gouvernement) devront logiquement tenir compte du principe d’acceptabilité sociale. Si tous les maires, les conseils municipaux et la majorité des citoyens des localités concernées rejettent systématiquement le développement d’éoliennes, et ce, malgré des compensations financières aux municipalités et propriétaires terriens, le projet sera vraisemblablement annulé. Il faut savoir que de nombreuses régions ont été ciblées pour l’implantation d’éoliennes au Québec. Si des régions manifestent de façon claire et nette leur opposition, les promoteurs vont mettre une croix sur ces secteurs, pour se concentrer vers les régions qui seront en accord. À la base, explique Bernard Marion, c’est un grand projet communautaire. Il revient à la population des localités concernées de se positionner. En faveur ou non.
PROJET D’ÉOLIENNES DANS LA MRC DE COATICOOK: BERNARD MARION SOUHAITE SEULEMENT UNE ÉCOUTE ACTIVE
Lorsqu’il était gamin, il voulait comme tous les p’tits Québécois devenir un joueur de hockey. Mais quelques bonnes mises en échec sévères l'ont vite ramené à une réalité implacable. Il lui fallait penser à un plan B. Il a donc commencé à rêver à une carrière de journaliste sportif. Finalement, il a atteint son objectif, mais il ne s'est pas limité aux sports.
Dès ses 21 ans, soit en 1983, il débute au journal Le Progrès à titre de journaliste. Quelques années plus tard, il accepte un poste de correspondant pour Coaticook au quotidien La Tribune de Sherbrooke.
En 1992, le poste de rédacteur en chef du journal Le Progrès se libère et il succède à Lauréat Bélanger. Cette aventure s'échelonne sur une période 17 ans. Par la suite, il est successivement journaliste au Journal de Magog (Québecor) et au Journal de Sherbrooke (Québecor).
En 2017, il effectue un léger tournant en tentant l’expérience de la radio à CIGN FM. Il découvre alors un médium intéressant qui fait appel à l’instantanéité et au travail d’équipe. Ce média lui permet d’informer, de raconter, de vulgariser et de divertir.
Chanson qu’il pourrait écouter en boucle, encore et encore: Si Dieu existe, Claude Dubois