La GRC a annoncé lundi 5 août avoir saisi 50 000 comprimés contrefaits contenant des produits chimiques hautement toxiques, destinés à la fabrication de comprimés illicites dans un laboratoire clandestin à Dixville. Cette saisie intervient alors que la GRC poursuit le démantèlement du premier laboratoire clandestin découvert à Drummondville.
Les perquisitions menées à Dixville, sur le chemin Chamberlain, près des rues Parker et Champagne, ont eu lieu mercredi 31 juillet et vendredi 2 août. Elles sont liées à des opérations dans trois autres résidences : deux à Sherbrooke et une à Drummondville. Actuellement, quarante policiers de la GRC sont mobilisés pour enquêter sur ces quatre sites. Les autorités ont saisi 300 000 comprimés, dont certains pourraient contenir de la protonitazèpyne, un opioïde 25 fois plus puissant que le fentanyl. La Sûreté du Québec a également soutenu la GRC dans le démantèlement à Dixville.
Quatre personnes ont été arrêtées et sont accusées de production et de possession de substances contrôlées en vue de leur trafic. Lors des perquisitions, des quantités importantes de produits chimiques pour la fabrication de comprimés illicites, une presse à comprimés, ainsi que du matériel sophistiqué pour une production à grande échelle ont été confisqués.
L’enquête est dirigée par l’unité mixte d’enquête sur le crime organisé, avec une équipe spécialisée en laboratoires clandestins déployée à Drummondville en raison de la possible présence de drogues de synthèse.
Nous avons également recueilli le témoignage d’un résident de Dixville concernant les événements survenus mercredi.