Pour le Coaticookois Paul-Émile Thibault, l’écriture a constitué sa planche de salut en cette crise sanitaire qui a grandement affecté le moral des gens. Depuis le 12 mars, chaque jour, Paul-Émile Thibault prend du temps pour rédiger ses états d’âme sur papier. Pour lui, c’est sa façon de passer du temps, c’est sa thérapie. Il parle de ce qu’il ressent par rapport a la pandémie, mais rédige aussi ses constats sur l’actualité internationale, nationale et locale.
L’ÉCRITURE: LE SECRET DE P.E. THIBAULT POUR OUBLIER LA PANDÉMIE
Lorsqu’il était gamin, il voulait comme tous les p’tits Québécois devenir un joueur de hockey. Mais quelques bonnes mises en échec sévères l'ont vite ramené à une réalité implacable. Il lui fallait penser à un plan B. Il a donc commencé à rêver à une carrière de journaliste sportif. Finalement, il a atteint son objectif, mais il ne s'est pas limité aux sports.
Dès ses 21 ans, soit en 1983, il débute au journal Le Progrès à titre de journaliste. Quelques années plus tard, il accepte un poste de correspondant pour Coaticook au quotidien La Tribune de Sherbrooke.
En 1992, le poste de rédacteur en chef du journal Le Progrès se libère et il succède à Lauréat Bélanger. Cette aventure s'échelonne sur une période 17 ans. Par la suite, il est successivement journaliste au Journal de Magog (Québecor) et au Journal de Sherbrooke (Québecor).
En 2017, il effectue un léger tournant en tentant l’expérience de la radio à CIGN FM. Il découvre alors un médium intéressant qui fait appel à l’instantanéité et au travail d’équipe. Ce média lui permet d’informer, de raconter, de vulgariser et de divertir.
Chanson qu’il pourrait écouter en boucle, encore et encore: Si Dieu existe, Claude Dubois