Depuis plusieurs décennies, les politiciens locaux qui se sont succédés au conseil municipal de Coaticook ont toujours cru bon d’investir de façon régulière dans le but de maintenir nos infrastructures sportives en bon ordre. Le dernier gros coup a été donné il y a deux ans, alors qu’une somme approximative de 6 M$ a été nécessaire pour rénover l’aréna de Coaticook.
Il est bon de rappeler qu’au tout début, soit à l’époque du maire Bertrand Lamoureux, on avait établi qu’il allait en coûter 3,3 M$ pour rénover le Centre récréatif Gérard-Couillard. De ce montant, 2,2 M$ provenaient des paliers de gouvernement supérieurs (fédéral et provincial, ce qui constituait un modeste projet. Or, lorsque les travaux ont commencé, la situation s’est compliquée passablement. On a d’abord constaté que la moisissure des murs avait causé énormément de ravages. Tant et si bien qu’il a fallu refaire trois des quatre côtés du bâtiment. Coût pour ces travaux additionnels: plus de 1 M$. Par la suite, les employés affectés à la construction en sont venus à l’évidence: d’importants travaux de réfection étaient nécessaires au niveau de la toiture. Coût de cette facture supplémentaire: plus de 1 M$. Ce qui fait qu’en bout de ligne, la facture totale s’établit à près de 6 M$.
Mais puisque les gouvernements, rappelons, ont contribué pour une somme de 2,2 M$, la facture payable par les contribuables s’élève finalement à 3,8 M$. Voilà les vrais chiffres à retenir. Le maire de Coaticook, Simon Madore, s’empresse de signaler que bâtir un nouveau centre récréatif aurait entraîné une facture au-delà de 14 M$.
De plus, puisque l’aréna se retrouve désormais dans une zone considérée comme étant inondable, la Ville n’aurait pas eu l’autorisation de bâtir au même endroit. Il aurait alors fallu déraciner l’aréna de son emplacement actuel et le détacher de toutes les autres infrastructures réunies au Parc Laurence.
Quant au Stade Julien-Morin, les élus ont suivi un plan de match similaire. Depuis le début des années 1990, la Ville de Coaticook a toujours cru pertinent d’investir de l’argent régulièrement pour le maintenir à niveau. La splendeur du stade y a été pour quelque chose dans le choix de Coaticook pour la présentation de plusieurs importantes compétitions de baseball au fil des années.
Pensons aux championnats provinciaux de baseball (1991-1992), au Championnat canadien de baseball senior (1993), au Mondial junior-moins de 18 ans-(2002) et les Jeux du Canada de Sherbrooke (2013). L’été prochain, on verra à aménager un espace plus convivial pour l’annonceur et le marqueur des joutes du Big Bill et du Rocket. Un spécialiste des terrains de baseball viendra également partager son expertise sur les meilleures habitudes pour aménager un losange et un monticule.