Pour faire suite à un article publié le 17 Juin par Radio-Canada nommé : Pesticides dans les cours d’eau : Québec assure être « proactif », nous avons discuté en entrevue avec une agronome de l’Estrie, Mme Marie-Pier Landry pour connaitre ses impressions sur la nouvelle.
En résumé, l’article explique que le ministère de l’Environnement du Québec prend les devants face aux concentrations élevées de pesticides dans les cours d’eau agricoles. Parmi les mesures annoncées, dès le premier août 2025, l’utilisation de semences enrobées sera encadrée et nécessitera une prescription agronomique. Une déclaration obligatoire des ventes au détail de pesticides entrera aussi en vigueur d’ici janvier 2026, afin de mieux cerner leur utilisation.
Mme Landry répond à nos questions.
Pouvez-vous nous expliquer en quoi consiste cette annonce?
Quelle est votre opinion sur ces régulations?
Est-ce que cela aura un impact sur les agriculteurs de l’Estrie?
Quelles alternatives s’offrent à eux dans ce contexte?
Pourront-ils bénéficier de protections ou d’assurances en cas de pertes causées par des infestations d’insectes ou de maladies?
Les producteurs agricoles québécois risquent-ils de perdre en compétitivité face au reste du marché nord-américain?Et est-ce que cela représente un changement important pour les agriculteurs de la région?
Quelles pourraient être les autres conséquences à prévoir?
Dans quelles situations les agriculteurs estriens ont-ils recours à ces semences enrobées ou à ces pesticides?
Est-ce que certains envisageront de se tourner vers la production biologique?
Globalement, comment ces nouvelles régulations sont-elles accueillies par le milieu agricole?
Et en ce qui concerne l’obligation de déclarer les ventes au détail, quelle est votre position sur cette mesure?
Crédit Photos : Mme Marie-Pier Landry