C’est un René Blais ému qui s’est présenté sur le losange du Stade Julien-Morin, hier (vendredi) alors qu’il a fait l’objet d’un éclatant hommage dans le cadre du Défi Paul Boutin de Coaticook. Les organisateurs de ce tournoi de balle lente ont effectivement profité de l’ouverture officielle, hier, pour rendre hommage à un joueur de la région qui s’est grandement illustré pendant 25 ans à l’échelle canadienne. Sur la photo ci-haut, on aperçoit René Blais (en blanc), entouré de quelques-uns des organisateurs du tournoi, du maire de Coaticook, Simon Madore, de Paul Boutin et de Sylvie Caron, représentante de la Caisse Desjardins des Sommets. René Blais s’est avéré un athlète de premier plan dans les succès du Foyer du Sport-Couillard Construction dans les années 1990 et a participé à de multiples championnats canadiens.
RENÉ BLAIS PARMI LES LÉGENDES DU DÉFI PAUL BOUTIN
Lorsqu’il était gamin, il voulait comme tous les p’tits Québécois devenir un joueur de hockey. Mais quelques bonnes mises en échec sévères l'ont vite ramené à une réalité implacable. Il lui fallait penser à un plan B. Il a donc commencé à rêver à une carrière de journaliste sportif. Finalement, il a atteint son objectif, mais il ne s'est pas limité aux sports.
Dès ses 21 ans, soit en 1983, il débute au journal Le Progrès à titre de journaliste. Quelques années plus tard, il accepte un poste de correspondant pour Coaticook au quotidien La Tribune de Sherbrooke.
En 1992, le poste de rédacteur en chef du journal Le Progrès se libère et il succède à Lauréat Bélanger. Cette aventure s'échelonne sur une période 17 ans. Par la suite, il est successivement journaliste au Journal de Magog (Québecor) et au Journal de Sherbrooke (Québecor).
En 2017, il effectue un léger tournant en tentant l’expérience de la radio à CIGN FM. Il découvre alors un médium intéressant qui fait appel à l’instantanéité et au travail d’équipe. Ce média lui permet d’informer, de raconter, de vulgariser et de divertir.
Chanson qu’il pourrait écouter en boucle, encore et encore: Si Dieu existe, Claude Dubois