Le producteur de bleuets biologiques et co-propriétaire de la Ferme des Promelles à Barnston, M. Pascal Paridaens, fait état de pertes importantes de bleuets directement sur le terrain. Environ 35 % des bleuets pourrissent sur place en raison du manque d’autocueilleurs et de la faiblesse des ventes en kiosque. M. Paridaens constate une diminution de 70 % de l’afflux de clients par rapport à l’année dernière, bien que les prix restent inchangés depuis approximativement sept ans.

 

En temps normal, un de ses clients habituels commande entre 200 et 300 kilos de bleuets chaque été pour les vendre à son kiosque en bordure de route. Cet été, il n’a commandé que 50 kilos, en raison d’une baisse de fréquentation de sa part également.

 

Ce matin, d’autres producteurs du Québec ont révélé des situations similaires. Certains évoquent un problème chez les détaillants en épicerie, qui privilégieraient la mise en marché des bleuets de l’Ouest canadien au détriment de la production locale. Selon le Journal de Montréal, les producteurs de l’Ouest réalisent une production 10 à 15 fois plus importante qu’au Québec, avec des coûts de production moins élevés. L’Association des producteurs maraîchers du Québec appelle à une révision du code de conduite des détaillants.

Nous avons essayé de contacter la Ferme Sanders à Compton pour obtenir des informations sur leur situation.