Affaibli par la maladie depuis quelques années, le Coaticookois Marcel Sévigny vient de rendre l’âme à l’âge de 74 ans. Bien qu’il était un peu moins actif dans l’entourage du Big Bill senior (baseball), depuis quelques années, Marcel Sévigny se doit d’être considéré comme étant un bâtisseur de cette équipe. À partir de 2006, Marcel Sévigny s’est avéré un morceau important du puzzle de l’organisation de l’équipe. Lui et l’entraîneur Daniel Lachance ont cheminé main dans la main durant plusieurs années, parvenant à mettre d’excellentes formations sur le terrain. Entre deux cigarettes, il prenait toujours le temps de bien analyser ce qu’il voyait sur le terrain. Rarement a-t-on vu un homme prendre le baseball senior aussi à coeur que lui. Marcel s’en va rejoindre son bon pot, Pierre Bureau, lequel est décédé il y a quelques années.
MARCEL SÉVIGNY: UN BÂTISSEUR DU BIG BILL REND L’ÂME
Lorsqu’il était gamin, il voulait comme tous les p’tits Québécois devenir un joueur de hockey. Mais quelques bonnes mises en échec sévères l'ont vite ramené à une réalité implacable. Il lui fallait penser à un plan B. Il a donc commencé à rêver à une carrière de journaliste sportif. Finalement, il a atteint son objectif, mais il ne s'est pas limité aux sports.
Dès ses 21 ans, soit en 1983, il débute au journal Le Progrès à titre de journaliste. Quelques années plus tard, il accepte un poste de correspondant pour Coaticook au quotidien La Tribune de Sherbrooke.
En 1992, le poste de rédacteur en chef du journal Le Progrès se libère et il succède à Lauréat Bélanger. Cette aventure s'échelonne sur une période 17 ans. Par la suite, il est successivement journaliste au Journal de Magog (Québecor) et au Journal de Sherbrooke (Québecor).
En 2017, il effectue un léger tournant en tentant l’expérience de la radio à CIGN FM. Il découvre alors un médium intéressant qui fait appel à l’instantanéité et au travail d’équipe. Ce média lui permet d’informer, de raconter, de vulgariser et de divertir.
Chanson qu’il pourrait écouter en boucle, encore et encore: Si Dieu existe, Claude Dubois